La
Croix de Geron cathédrale de Cologne en 971
chanoine et administrateur apostolique de Cologne en 966, et chapelain impérial,
il fut élu archevêque de Cologne en 969, mais ce vote se serait tout d'abord heurté
au refus de l’empereur Othon Ier qui le ratifia tout de même en 970. Visiblement,
l'opinion de l'empereur envers l'évêque avait changé, puisqu'en 971 il lui demanda
de raccompagner de Rome jusqu’à Constantinople la princesse Théophania, future
épouse de son successeur, le prince Othon.
Géron ramena de ce voyage différentes
reliques conservées en l'Église Saint-Pantaléon de Cologne. En 971 il fit réaliser
la fameuse Croix de Géron pour la cathédrale de Cologne.
Calvaire
du Menez-Hom avant 1307
Dans
la région de Plomodiern (Finistère), à quelques centaines de mètres de la Chapelle
templière de Sainte-Marie du Menez-Hom, on peut voir un calvaire très étrange
qui indiquerait, selon la tradition, l'emplacement d'un trésor caché par les Templiers
avant leur arrestation entre 1307 et 1314 sous le règne de Philippe Le Bel.
l'Umbella
du Pape Jean VII en 705-707
Il
s'agit d'un dais liturgique aujourd'hui disparu, connu par la description et les
dessins laissés par Jacques Grimaldi au XVIIe siècle lors de la démolition de
l'oratoire du pape Jean VII à Saint Pierre de Rome.
Il
s'agissait d'un baldaquin de 2,75 m x 1,90 m environ, brodé de scènes évangéliques
entourant un " Christ Jésus mort, étendu et déposé, le corps mis à nu ". en commettant
2 erreurs communes aux artistes qui ont pris le Saint Suaire pour modèle
1
- faire passer la main droite par-dessus la main gauche, imitant ce qu'il voyait
sur le linge, oubliant que l'image est inversée en sachant aussi qu'il n'était
pas dans la coutume juive de croiser les mains d'un défunt mais de les
laisser le long du corps
2 - ne mettre que quatre doigts
L'auteur de
l'Umbella indique bien qu'il a été influencé par la silhouette
frontale du Saint Suaire.
Nul doute qu'il avait du voir le Saint Suaire à
Constantinople en faisant représenter les mains de Jésus avec le
pouce replié sur les paumes de la main.
Il s'agit là d'une toute première représentation montrant
le résultat de la crucifixion dans le poignet et non la paume de la main.
Ce
calvaire présente la particularité d'avoir des proportions dans
un rapport 2/1 comme le Mandylion plié en huit épaisseurs et présenté dans son
cadre. Cette représentation est intéressante car en totale contradiction
avec la convention artistique universelle qui consiste à représenter un portrait
dans un cadre vertical et un paysage dans un cadre horizontal. L'explication
la plus vraisemblable serait que l'artiste, sans doute moine templier lui-même,
aurait vu la « tête » lors des cérémonies d'initiation templière et nous aurait
laissé cette sculpture en témoignage de ce qu'il avait vu.