Jules II le 26 avril 1506
"Unique linceul dans lequel Notre Seigneur Jésus Christ lui même fut enveloppé au tombeau"
Pie
XI le 7 septembre 1936
qui tenait à préciser qu'il ne parlait pas en tant que pape mais
comme un intellectuel ayant étudié en profondeur le sujet.
"Ces images
sont celles de cet objet encore mystérieux, mais certainement non fait de main
d'homme, qu'est le Saint Suaire de Turin"
Jean XXIII le
16 février 1959
"Il y a ici le doigt de Dieu"
Paul VI le
23 novembre 1973
"Quel que soit le jugement historique et scientifique que des savants de valeur voudront porter sur cette relique surprenante et mystérieuse, le visage du Christ, qui y est imprimé, nous est tellement profond, tellement humain et divin, que nous l'avons admiré et vénéré comme aucune autre image ne nous avait permis de le faire."
Jean Paul II le 14 avril 1980
"Le Saint Suaire, relique aussi insolite et mystérieuse, témoin tout à fait singulier, si l'on accepte les arguments de nombreux savants, de la Pâque, de la Passion, de la Mort et de la Résurrection. Témoin muet mais en même temps étonnamment éloquent"
le 25 mai 1998
"Le Saint Suaire est une provocation à l'intelligence. L'Eglise exhorte à aborder l'étude du Saint Suaire sans préjugés qui considéreraient comme une évidence des résultats qui ne le sont pas. " " L'empreinte du corps martyrisé du Crucifié se présente comme l'icône de la souffrance de l'innocent de tous les temps. "
Le cardinal Giovanni Saldarini, Custode, le 14 mai 1998
"Il ne faut pas vouloir expliquer l'inexplicable…L'authenticité du Saint Suaire n'a jamais été citée comme preuve de la vérité du christianisme."
Le cardinal Poletto, Custode, le 4 mai 2005
"Nous savons avec certitude que le Linceul ne peut être un faux. Il nous révèle la majesté divine. Mais nous ne pouvons en certifier l'authenticité."
Benoit XVI le
2 mai 2010
"L'image imprimée sur le Suaire est celle d'un homme flagellé, couronné d'épines, crucifié et blessé au côté droit par une lance romaine."
Quelques reflexions ...
ce message de l'abbé
René Laurentin,
expert dans l'histoire
des religions :
" Beaucoup se scandaliseront de ces recherches. Quelles coïncidences
doit-on voir avec les incendies criminels ou tentatives d'incendies criminels,
je cite les rapports de police. Pourquoi le silence de certains ? Pourquoi des
discours surprenants disant qu'il aurait mieux fallu que le Saint Suaire disparaisse
pour clore toute cette discussion ?. Tout le monde admet qu'il y a sur la terre
des traces de Jésus de toutes sortes, écrites, archéologiques ou autres, alors
pourquoi s'acharner à les effacer ou à les nier. Pourquoi culpabiliser les scientifiques
qui étudient tous ces signes ? Laissons faire la science d'une part et laissons
faire la Foi d'autre part".
la réponse que m'a faite, par écrit, le Père Prieur de la Grande Chartreuse le 29 août 2007 suite à mon interrogation sur la présence très marquée d'images du Saint Suaire dans son monastère : "Nous cherchons la face du Christ, la face de Dieu, et cette relique nous impressionne."
quelques réflexions personnelles :
En
ce qui concerne la réticence que je dirai apparente du Vatican, je ne peux bien
sûr pas vous en donner l'explication mais simplement vous faire part de quelques
observations :
tout d'abord concernant le vocabulaire utilisé
le
terme relique pour parler du Saint Suaire et employé par plusieurs
Papes,
les mots authenticité et certitude et le groupe
"ne peut être un faux".
et ensuite ces actions du Vatican concernant le tombeau de Saint Pierre et la réflexion que je veux vous faire partager.
-1- L'emplacement précis du tombeau de Saint Pierre a été reconnu seulement et officiellement par Pie XII en 1950 après 11 années de recherches dans le plus grand secret.
-2- Suite à la découverte d'ossements à cet endroit précis de la nécropole vaticane en 1953, il a fallu attendre 1965 pour que Paul VI annonce officiellement la quasi certitude qu'il s'agit d'ossements de Saint Pierre.
-3- Après avoir proclamé cette affirmation sur le lieu en 1950, l'espace a été physiquement fermé et protégé de l'atmosphère courante et ouvert à seulement quelques pèlerins par jour (250) depuis 2002.
Alors pourquoi ne pas voir une démarche semblable d'authenticité dans le fait
que le Vatican, propriétaire du saint Suaire depuis 1984, a décidé depuis
2010 de conserver le Saint Suaire à plat, et donc ni roulé ni plié pour ne pas
le marquer, dans un bloc vitré anti effraction et sous une atmosphère gazeuse
rigoureusement contrôlée ?
Pourquoi y aurait il tant de précautions
et sécurité pour un objet sans grand intérêt ?